

« La ZAN va considérablement limiter nos disponibilités foncières et nous engage à développer dans les zones d’activités ce que l’on sait déjà faire dans les villes : la densité et la verticalité. Sur des terrains industriels où l’on conserve de l’activité, le raisonnement devient avec la ZAN exactement le même que celui des promoteurs avec le logement et les bureaux : densifier. [ + ]
« La ZAN va considérablement limiter nos disponibilités foncières et nous engage à développer dans les zones d’activités ce que l’on sait déjà faire dans les villes : la densité et la verticalité. Sur des terrains industriels où l’on conserve de l’activité, le raisonnement devient avec la ZAN exactement le même que celui des promoteurs avec le logement et les bureaux : densifier. Pour récupérer du foncier, il faut réussir par exemple à regrouper sur plusieurs niveaux les voitures, qui occupent aujourd’hui énormément d’espaces sur des parkings aériens étalés. On a progressivement rejeté l’activité à l’extérieur de la ville. Mais ce n’est pas le sens de l’urbain : on a besoin de mixité. La ZAN représente donc l’occasion d’explorer la verticalité pour apporter d’autres usages sur des lieux monofonctionnels, de la mixité programmatique mêlant de l’habitat, des commerces, du bureau, des équipements. »
Vincent Echenne, directeur du développement GSE, entretien du 28 juin 2023
[ - ]Rez-de-chaussée : Capacité de mutabilité des pieds d’immeuble Le rez-de-chaussée est le seuil entre privé et public. À ce titre, il est la pièce maîtresse qui permet de susciter d’autres façons de partager l’espace et de mutualiser les ressources. [ + ]
Rez-de-chaussée : Capacité de mutabilité des pieds d’immeuble
Le rez-de-chaussée est le seuil entre privé et public. À ce titre, il est la pièce maîtresse qui permet de susciter d’autres façons de partager l’espace et de mutualiser les ressources. L’aménagement, l’articulation, la lisibilité et la programmation des pieds d’immeuble doivent favoriser l’accessibilité et le vivre-ensemble.
[ - ]Z COMME ZONES « Sur les quelques kilomètres d’autoroute qui menaient à Liguria, l’autoradio diffusa les brèves d’actualité du jour. Rien que d’habituel : un temps chaud et sec. [ + ]
Z COMME ZONES
« Sur les quelques kilomètres d’autoroute qui menaient à Liguria, l’autoradio diffusa les brèves d’actualité du jour. Rien que d’habituel : un temps chaud et sec. Un naufrage. Une catastrophe industrielle. Des violences contre des civils. Une petite phrase qui faisait grincer des dents. L’autoroute devint rocade ; des tunnels alternaient avec des sorties ; on voyait par intermittence des barres d’immeubles et de loin en loin la mer entre des zones d’activité. Les encombrements étaient exactement les mêmes que chaque jour. Jean prit l’échangeur ouest, passa la cité du Sablier et sortit vers la ZAC suivante. Le centre commercial Sud Soleil brillait dans la lumière, parmi ses hectares de parking. Tout était en somme comme à l’accoutumée. Alors pourquoi Jean avait-il cette impression étrange d’attendre quelque chose sur le point de se produire ? »
Fanny Taillandier, Farouches, 2021
[ - ]Storyboard Le storyboard offre la possibilité de suivre une ou plusieurs personnes dans le cours de leurs actions, à travers l’expérience qu’ils font de l’espace. Il permet notamment de figurer le mouvement et le temps, traditionnellement absents des représentations de l’architecture. [ + ]
Storyboard
Le storyboard offre la possibilité de suivre une ou plusieurs personnes dans le cours de leurs actions, à travers l’expérience qu’ils font de l’espace. Il permet notamment de figurer le mouvement et le temps, traditionnellement absents des représentations de l’architecture. L’architecture se présente ainsi selon les usages qu’elle offre et les ambiances qu’elle véhicule. En reproduisant les actions précises des personnages, le storyboard permet d’envisager le projet comme une suite d’expériences temporelles et physiques à l’échelle humaine. Cette expérience embarquée laisse libre cours à l’interprétation et à l’imaginaire, grâce à une multitude de scénarios d’usages envisageables.
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La résidence ressource, les étudiants La métropole du Grand Paris compte aujourd’hui plus de 500 000 étudiants inscrits dans des études supérieures. Cette population hétérogène ne cesse de croitre et peine à trouver des solutions adaptées à sa situation. [ + ]
La résidence ressource, les étudiants
La métropole du Grand Paris compte aujourd’hui plus de 500 000 étudiants inscrits dans des études supérieures. Cette population hétérogène ne cesse de croitre et peine à trouver des solutions adaptées à sa situation. Les logements du parc public manquent. En région parisienne, moins d’un quart jouissent d’un logement et de l’autonomie financière. Economiquement dépendants, les étudiants sont pour la plupart contraints de se loger loin de leur université, souvent chez leurs parents.
Pourtant, de nombreux espaces pourraient être exploités pour développer des programmes innovants de résidences étudiantes. C’est le cas des nombreuses dents creuses, parcelles vacantes mal adaptées à des programmes traditionnels, présentes dans la métropole parisienne. Nous avons décidé d’y glisser notre meccano de bois démontable, qui rend toutes les ressources urbaines accessibles aux étudiants. La ville représente ainsi une ressource pour la résidence. Hyperconnectés à l’ensemble des transports, des équipements, des offres de culture et de loisir, les étudiants peuvent externaliser les fonctions domestiques et profiter de tous les avantages de la vie métropolitaine.
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