


« C’était drôle de revenir dans ce genre d’endroits. Chaque week-end, des familles venaient là pour faire des projets, acheter une table de ping-pong ou du papier peint, avant d’aller manger un T-bone avec des frites, ou se taper la cloche dans un buffet chinois à volonté. [ + ]
« C’était drôle de revenir dans ce genre d’endroits. Chaque week-end, des familles venaient là pour faire des projets, acheter une table de ping-pong ou du papier peint, avant d’aller manger un T-bone avec des frites, ou se taper la cloche dans un buffet chinois à volonté. Hélène avait connu ces récréations hebdomadaires, les dépenses qui annulaient les semaines toutes identiques, le baume des petits achats inutiles. Elle aussi avait dérivé des heures avec ses parents dans ces archipels de béton, de hangars en parkings, remplissant des caddies et rapportant à la maison une plante ou un coussin, une quelconque babiole qui semblait rendre la vie plus supportable. À présent, quand il lui arrivait de traverser une zone du même genre, elle était prise d’une sorte de dégoût. Elle voulait aussitôt mettre le plus de distance possible entre elle et ces enseignes universelles. Mais ce jour-là, en contemplant le rond-point qui desservait un Saint-Maclou, le club de fitness et un magasin de literie, elle avait au contraire éprouvé un grand sentiment de tendresse. »
Nicolas Mathieu, Connemara, 2022
[ - ]Lumière : Capacité du bâti à améliorer le confort lumineux Restructurer, oui, assombrir, non. La restructuration d’un immeuble existant peut éventuellement assombrir certaines pièces devenues alors trop profondes (adjonction de surface de plancher, apports d’espaces extérieurs). [ + ]
Lumière : Capacité du bâti à améliorer le confort lumineux
Restructurer, oui, assombrir, non. La restructuration d’un immeuble existant peut éventuellement assombrir certaines pièces devenues alors trop profondes (adjonction de surface de plancher, apports d’espaces extérieurs). Il faut étudier l’ensoleillement, les expositions et les orientations afin de garantir d’excellentes conditions de luminosité pour favoriser le bien-être.
[ - ]E COMME ÉNERGIE « Tout était paisible. La hauteur des murs entretenait là une fraîcheur propice aux parfums de verdure. [ + ]
E COMME ÉNERGIE
« Tout était paisible. La hauteur des murs entretenait là une fraîcheur propice aux parfums de verdure. »
Jean Giono, Le Hussard sur le toit, 1951
[ - ]« La ZAN va considérablement limiter nos disponibilités foncières et nous engage à développer dans les zones d’activités ce que l’on sait déjà faire dans les villes : la densité et la verticalité. Sur des terrains industriels où l’on conserve de l’activité, le raisonnement devient avec la ZAN exactement le même que celui des promoteurs avec le logement et les bureaux : densifier. [ + ]
« La ZAN va considérablement limiter nos disponibilités foncières et nous engage à développer dans les zones d’activités ce que l’on sait déjà faire dans les villes : la densité et la verticalité. Sur des terrains industriels où l’on conserve de l’activité, le raisonnement devient avec la ZAN exactement le même que celui des promoteurs avec le logement et les bureaux : densifier. Pour récupérer du foncier, il faut réussir par exemple à regrouper sur plusieurs niveaux les voitures, qui occupent aujourd’hui énormément d’espaces sur des parkings aériens étalés. On a progressivement rejeté l’activité à l’extérieur de la ville. Mais ce n’est pas le sens de l’urbain : on a besoin de mixité. La ZAN représente donc l’occasion d’explorer la verticalité pour apporter d’autres usages sur des lieux monofonctionnels, de la mixité programmatique mêlant de l’habitat, des commerces, du bureau, des équipements. »
Vincent Echenne, directeur du développement GSE, entretien du 28 juin 2023
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Acceptabilité : Capacité du projet à créer du consensus Les opérations de construction se résument trop souvent au coût financier. Le coût global (social, écologique, culturel) n’est pas suffisamment pris en compte. [ + ]
Acceptabilité : Capacité du projet à créer du consensus
Les opérations de construction se résument trop souvent au coût financier. Le coût global (social, écologique, culturel) n’est pas suffisamment pris en compte. Conserver, c’est réduire l’empreinte environnementale, c’est éviter des traumatismes, c’est intensifier les relations.
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Storyboard Le storyboard offre la possibilité de suivre une ou plusieurs personnes dans le cours de leurs actions, à travers l’expérience qu’ils font de l’espace. Il permet notamment de figurer le mouvement et le temps, traditionnellement absents des représentations de l’architecture. [ + ]
Storyboard
Le storyboard offre la possibilité de suivre une ou plusieurs personnes dans le cours de leurs actions, à travers l’expérience qu’ils font de l’espace. Il permet notamment de figurer le mouvement et le temps, traditionnellement absents des représentations de l’architecture. L’architecture se présente ainsi selon les usages qu’elle offre et les ambiances qu’elle véhicule. En reproduisant les actions précises des personnages, le storyboard permet d’envisager le projet comme une suite d’expériences temporelles et physiques à l’échelle humaine. Cette expérience embarquée laisse libre cours à l’interprétation et à l’imaginaire, grâce à une multitude de scénarios d’usages envisageables.
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