

Le passage de la ligne de contrôle annonce le début de la descente. L’amorce est le premier palier du puits. [ + ]
Le passage de la ligne de contrôle annonce le début de la descente. L’amorce est le premier palier du puits. IL distribue différentes directions, en orientant le voyageur vers le parcours adéquat.
Depuis cet espace, le parcours est le plus clair possible, afin de rassurer le voyageur et de lui permettre de maîtriser sa descente : il est guidé par la signalétique mais aussi par les espaces, qui lui indiquent le parcours qui l’attend.
Cette zone de distribution et d’amorce est aussi le lieu où le voyageur va se repérer, à l’aide de cartes, voire ponctuellement s’assoir.
Les différents moyens de déplacement (escalier, escalator ou ascenseur) sont très facilement identifiés, de même que les différentes directions possibles.
Cette amorce permet aux voyageurs de choisir rapidement leurs parcours, en se dirigeant naturellement chacun vers le cheminement attribué à leur direction.
Pour de nombreux citadins, la gare est le seul espace public traversé depuis le domicile jusqu’au lieu de travail. L’implantation de commerces et de services non-marchand facilite déjà la vie de millions de franciliens. [ + ]
Pour de nombreux citadins, la gare est le seul espace public traversé depuis le domicile jusqu’au lieu de travail. L’implantation de commerces et de services non-marchand facilite déjà la vie de millions de franciliens. Cette offre de services doit être développée car la gare peut également accueillir des activités de nature très diverse.
La gare n’est pas un bâtiment clos, replié sur lui-même et autosuffisant. Il importe de la concevoir comme un espace ouvert sur la ville et sur ses activités, combinant des services d’information et de formation continue, d’assistance juridique, de garde d’enfants, de rencontres, de loisirs.
Cette haute qualité de service doit faire de la gare du Grand Paris un espace d’inclusion démocratique en donnant à tous les usagers des moyens concrets pour améliorer leur vie.
À ce titre, la gare doit favoriser le développement des compétences du voyageur. Par compétence, on entend ici les connaissances pratiques et les savoirs implicites que tout voyageur est susceptible de mobiliser pour mener ses activités dans la gare ou pour effectuer son trajet. Il s’agit donc de mettre le voyageur dans les conditions d’une expérience active et non pas subie de la gare. Cela peut se faire notamment en sollicitant et en aiguisant ses sens, sans le priver de sa liberté d’interaction avec les espaces et avec les autres.
Il s’agit de faire de la gare un lieu connecté, ouvert sur la ville et le territoire métropolitain. Dans les représentations sociales que nous avons, le métro constitue une coupure dans la vie urbaine, une mise entre parenthèse liée à l’expérience de l’enfouissement sous terre. [ + ]
Il s’agit de faire de la gare un lieu connecté, ouvert sur la ville et le territoire métropolitain. Dans les représentations sociales que nous avons, le métro constitue une coupure dans la vie urbaine, une mise entre parenthèse liée à l’expérience de l’enfouissement sous terre. Pour remédier à ce sentiment de coupure, les gares doivent développer la qualité émotionnelle des espaces ainsi que les sensations positives de confort et de bien-être associées à l’expérience des transports. Mais elles doivent surtout trouver le moyen de faire entrer la ville. La présence de la ville au sein des différents espaces de la gare peut être révélée à partir de divers dispositifs sensibles. Citons-en ici quelques-uns à titre d’exemple : créer des puits de lumière afin de faire entrer la lumière naturelle dans la gare, ménager des vues extérieurs, rendre audibles certains bruits urbains, restituer les variations climatiques et les rythmes diurnes et nocturnes, créer des continuités sensorielles depuis l’émergence jusqu’au quai afin de ne pas segmenter le parcours, travailler le caractère sensible des parcours afin de ne pas les réduire à de simples flux, etc. Tous ces exemples rappellent que dans la gare, la ville peut être mise à portée des sens et se signaler à travers des lumières, des sons, des odeurs et des matières. Tout un monde urbain qui, en retour, accroit la finesse et la richesse de nos sensations, et apporte le bien-être résultant d’une perception vivante.
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La gare est une plate-forme intermodale. Elle permet d’articuler le réseau ferré de transport en commun à d’autres modes de transport (marche à pied, vélo, bus, voiture) et d’assurer ainsi un meilleur maillage des territoires. [ + ]
La gare est une plate-forme intermodale. Elle permet d’articuler le réseau ferré de transport en commun à d’autres modes de transport (marche à pied, vélo, bus, voiture) et d’assurer ainsi un meilleur maillage des territoires. L’intermodalité* de la gare est d’abord une réponse fonctionnelle au problème du trafic et de la pollution de l’automobile. Mais l’intermodalité a aussi des qualités esthétiques et sensibles qu’il importe de mettre en avant.
En effet, elle est liée au plaisir de circuler en variant les vitesses. Les modes de transport mettent non seulement le paysage urbain en mouvement, mais ils le font toujours diversement. Un même territoire est perçu différemment depuis le métro aérien, en bus, en vélo ou à pieds. En ce sens, l’intermodalité aiguise le sens visuel et renouvelle la perception de notre environnement quotidien.
La gare doit ainsi être pensée comme un moment de ce parcours intermodal. C’est un lieu où l’on circule à des rythmes différents en fonction des espaces d’accueil ou d’accès aux trains, et en fonction des différents moments de la journée. Elle est aussi un lieu où l’on regarde les autres aller et venir.
Les différents usages de la gare impliquent une perception statique ou dynamique. Ils mettent toujours en scène un sens de la mobilité qui doit améliorer la qualité du voyage.


L’ascenseur s’inscrit dans la continuité du parcours et participe à une transition douce entre le monde extérieur et le monde souterrain. Il les annonce tous deux et prépare le voyageur. [ + ]
L’ascenseur s’inscrit dans la continuité du parcours et participe à une transition douce entre le monde extérieur et le monde souterrain. Il les annonce tous deux et prépare le voyageur.
Les ascenseurs sont destinés au cheminement des personnes à mobilité réduite, aux personnes ayant des bagages lourds et encombrants, aux personnes circulant avec des poussettes, mais aussi à l’ensemble des voyageurs : ils transportent les passagers à leur destination.
De la même manière que les escaliers et les paliers mettent en scène la montée et la descente dans le puits, l’aménagement intérieur des ascenseurs contribuera de manière plus ponctuelle à cette progression.
Le transport en ascenseur est une expérience agréable, et épargne le voyageur de toute sensation d’enfermement et d’engouffrement.
Un dispositif sensoriel agrémente la descente et la montée.
Dans l’ascenseur, le voyageur peut également connaitre ce qui se trouve à chaque étage, grâce à un écran tactile permettant de choisir sa destination.