Sensual City Studio

L’émergence a une double fonction de signal et de connecteur. Elle est la partie visible de la gare et s’affirme en tant que telle, comme un repère urbain et comme un point de connexion dans le réseau du Grand Paris Express. [ + ]

L’émergence a une double fonction de signal et de connecteur.
Elle est la partie visible de la gare et s’affirme en tant que telle, comme un repère urbain et comme un point de connexion dans le réseau du Grand Paris Express.
Si la gare résonne dans la ville, elle le fait par l’intermédiaire de l’émergence, qui se lit comme la projection à la surface de l’identité des quais et du voyage.
Ce caractère est également renforcé par l’intermodalité de la gare. Celle-ci est en effet reliée à d’autres moyens de transports, par lesquels les passagers rejoignent la station.
Les piétons, les voitures, les motos, les vélos, les vélos en libre-service, les taxis, les bus sont autant de connexions à rendre facilement praticables, repérables et accessibles à tous.
La présence d’un parvis, dont la surface est déterminée en s’adaptant aux possibilités des sites, permettra de mettre en valeur la gare par une distanciation maîtrisée et une respiration dans le tissu urbain.
Dans le sens de sortie de la gare, la mise en œuvre de ce parvis donne également l’occasion aux architectes de maîtriser la mise en scène du cheminement vers la ville, ainsi que vers les interconnexions.
L’émergence est le point de convergence du parvis. Elle doit incarner et manifester cette centralité de façon évidente. Elle ne peut se limiter au simple panneau de signalisation ni à une porte dans une façade.
Elle doit être conçue comme une articulation qui ouvre sur le territoire urbain et crée un continuum entre le dehors et le dedans de la gare.
Dans la zone d’approche, un lien se crée entre les différents moyens de transport et l’émergence à travers des parcours sur le parvis, qui sont hiérarchisés de façon claire et compréhensible par tous, y compris par toute personne handicapée, qu’il s’agisse d’un handicap physique, cognitif ou sensoriel.
En usage quotidien, la zone d’approche est également un lieu de rendez-vous, où on peut attendre quelqu’un, un bus, manger un sandwich.

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La gare est une plate-forme intermodale. Elle permet d’articuler le réseau ferré de transport en commun à d’autres modes de transport (marche à pied, vélo, bus, voiture) et d’assurer ainsi un meilleur maillage des territoires. [ + ]

La gare est une plate-forme intermodale. Elle permet d’articuler le réseau ferré de transport en commun à d’autres modes de transport (marche à pied, vélo, bus, voiture) et d’assurer ainsi un meilleur maillage des territoires. L’intermodalité* de la gare est d’abord une réponse fonctionnelle au problème du trafic et de la pollution de l’automobile. Mais l’intermodalité a aussi des qualités esthétiques et sensibles qu’il importe de mettre en avant.
En effet, elle est liée au plaisir de circuler en variant les vitesses. Les modes de transport mettent non seulement le paysage urbain en mouvement, mais ils le font toujours diversement. Un même territoire est perçu différemment depuis le métro aérien, en bus, en vélo ou à pieds. En ce sens, l’intermodalité aiguise le sens visuel et renouvelle la perception de notre environnement quotidien.
La gare doit ainsi être pensée comme un moment de ce parcours intermodal. C’est un lieu où l’on circule à des rythmes différents en fonction des espaces d’accueil ou d’accès aux trains, et en fonction des différents moments de la journée. Elle est aussi un lieu où l’on regarde les autres aller et venir.
Les différents usages de la gare impliquent une perception statique ou dynamique. Ils mettent toujours en scène un sens de la mobilité qui doit améliorer la qualité du voyage.

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Si elles doivent gérer des problématiques de flux, les gares doivent également répondre à la pluralité des formes de vie et à l’individualisation des pratiques sociales. Elles doivent accueillir la singularité des trajectoires individuelles et de la mobilité spatiale qu’elles impliquent. [ + ]

Si elles doivent gérer des problématiques de flux, les gares doivent également répondre à la pluralité des formes de vie et à l’individualisation des pratiques sociales. Elles doivent accueillir la singularité des trajectoires individuelles et de la mobilité spatiale qu’elles impliquent.
L’environnement sensoriel doit être pacifié afin d’orienter et d’accompagner différentes actions corporelles, variables en fonction des individus (enfants, adultes, seniors). Si certaines personnes, notamment celles souffrant d’un handicap moteur, sensoriel ou cognitif, requièrent des dispositifs spécifiques, une meilleure prise en compte des sens est bénéfique et renforce l’accessibilité des gares.
Les gares souterraines doivent gérer le sentiment d’engouffrement pour faire place à une expérience agréable dans un cheminement clair.
De la même manière, les gares du Grand Paris prennent le parti d’un « réseau lumineux ».
La lumière contribue à faire de l’engouffrement une expérience agréable.
La compréhension par le voyageur de la hiérarchie lumineuse globale de la gare participe à la qualité globale de l’espace souterrain, par un principe hiérarchique simple : la lumière des quais est égale à la lumière du parvis ; la lumière du tunnel (train, quai) et la lumière de surface (parvis, émergence) sont équivalentes.
La lumière est au service d’une expérience agréable ; elle accompagne le voyageur le long de son parcours.
Le voyageur dans la gare est un usager actif. Il convient de mettre en éveil ses sens et d’être attentif à sa perception des espaces. L’enjeu est de le mettre dans la condition d’une expérience plus active que passive : concevoir les gares du futur propose en effet d’impliquer le voyageur dans un parcours qui sollicitera activement ses sens.
Car ce que l’on perçoit a une incidence fondamentale sur le bien-être.
Il s’agit d’aiguiser les sens afin de rendre plus évidents les usages de la gare.
Le bien-être est une sensation active, un mode de connaissance et un ressort de l’action. C’est pourquoi la gare sensuelle est celle qui, par ses propriétés sensibles, nous permet de développer nos compétences spatiales.
Dans chaque espace, les sens mis en éveil contribuent aux indications du parcours : l’accessibilité est intégrée en amont dans la conception et l’identité des gares.

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Le puits est le cœur de la station. L’enjeu est de descendre et monter, parfois à travers 30m de profondeur, sans percevoir cette circulation comme un engouffrement ni comme un enfermement. [ + ]

Le puits est le cœur de la station. L’enjeu est de descendre et monter, parfois à travers 30m de profondeur, sans percevoir cette circulation comme un engouffrement ni comme un enfermement.
Ces circulations verticales fluides sont divisées en trois sortes : les escaliers fixes, les escaliers mécaniques et les ascenseurs.
La descente et la remontée sont ponctuées de paliers. Ils constituent des pauses, et permettent au voyageur de garder une visibilité maximale sur son parcours : il pourra toujours se situer et repérer son emplacement exact dans la gare.
Ces cheminements sont progressifs, marqués par une transition douce de la lumière naturelle à la lumière artificielle et par une ambiance multi-sensorielle qui sert de guide et de fil conducteur.
La signalétique occupe également dans le puits une place prépondérante, tout en évitant d’être un surlignage : elle est placée de manière logique, lisible, dans un équilibre avec les espaces qui contribuent eux aussi à l’orientation des voyageurs. Aucun des usagers ne peut subir une perte de repère, et l’espace du puits est à la fois le garant de cette clarté et cette efficacité des parcours tout en restant un lieu agréable à traverser, en continuité avec les autres espaces de la gare.

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Dans la rotule, on passe d’un guidage unidirectionnel à plusieurs directions. La rotule est le dernier palier du puits. [ + ]

Dans la rotule, on passe d’un guidage unidirectionnel à plusieurs directions. La rotule est le dernier palier du puits. C’est un plateau de distribution vers les différents quais. Ceux-ci y sont annoncés et visibles.
Les espaces sont ouverts et aérés. La profondeur y est oubliée, par un travail particulier sur les lumières et les hauteurs.
La lumière et l’éclairage mettent en valeur les parcours et les directions.
L’habillage des quais hauts et bas par une double peau contribue à la perception de ces espaces comme un seul et même volume.
Cette double peau, dont le design est commun à toutes les gares du Grand Paris, est composée d’éléments modulaires standardisés. Elle se déploie sur les parois des quais et de la rotule, ainsi qu’au plafond, pour marquer le volume continu.
Sur le quai haut, les informations sont évidentes. Comme dans l’ensemble de la gare, la signalétique y est présente, non pas comme un surlignage mais comme un complément de ce qu’annoncent les espaces.

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SEARCH

Le Sensual City Studio est conçu comme un lieu de réflexion où se fabrique la pensée, long cheminement nécessaire au travail de conception et de réalisation des projets. Approcher l’espace dans sa complexité physique, fonctionnelle, sociologique, nécessite un décloisonnement des disciplines et un travail collectif : c’est ce que reflète la composition de l’équipe, étoffée par un riche faisceau de contributeurs. Cette démarche, à la croisée des savoirs et de la création, permet la rencontre des regards : une  démarche de co-construction ouverte qui enrichit la compréhension des enjeux et donne un sens à la conduite des projets menés au sein du Studio. Cette posture de recherche et d’approfondissement s’inscrit dans la tradition humaniste du studio, cabinet d’étude de la Renaissance où sciences et arts convergent et se nourrissent de leurs apports mutuels.

Cette interface est la matérialisation métaphorique de notre démarche : elle propose de partager une série de projets conçus dans des cadres variés et des logiques de recherche ponctuelles ou récurrentes. Que cela soit en déplaçant les cadres d’une commande ou en se créant des opportunités de réflexion, le projet reste le même : celui de la ville sensuelle.

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