Il s’agit ensuite de faire de la gare un véritable lieu de vie, de promouvoir de nouveaux usages, en plus de ceux liés aux commerces et services, notamment à travers le développement des technologies de l’information et de la communication. La gare du Grand Paris est en effet le lieu de convergence entre des réseaux de transport de grande capacité et des réseaux de communication à haut débit. [ + ]
Il s’agit ensuite de faire de la gare un véritable lieu de vie, de promouvoir de nouveaux usages, en plus de ceux liés aux commerces et services, notamment à travers le développement des technologies de l’information et de la communication. La gare du Grand Paris est en effet le lieu de convergence entre des réseaux de transport de grande capacité et des réseaux de communication à haut débit. Elle met à la disposition de ses usagers des ressources numériques nouvelles, sous forme d’application pour Smartphones (informations voyageurs, établissement de parcours intermodaux, calcul du bilan carbone d’un trajet, e-commerce, etc.). Ces nouvelles aménités numériques sont assurément créatrices de valeurs. Cependant, à l’heure où le numérique peut apparaitre comme une forme de déréalisation du rapport à l’espace, il convient d’établir des liens étroits entre ces technologies et la gare dans sa matérialité. Il importe de veiller à la juste articulation entre des dispositifs technologiques et l’espace physique des gares. Les gares ne peuvent devenir créatrices d’usages durables que si elles favorisent notre capacité physique à interagir avec l’espace et avec les autres. Parler de « gare sensuelle », c’est dire que les nouvelles technologies – loin de se limiter à la création de services virtuels – doivent renouveler la gamme de nos expériences sensibles des espaces urbains dans lesquels nous sommes quotidiennement engagés et renforcer davantage la dimension humaine des services et des échanges sociaux.
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