Pour de nombreux citadins, la gare est le seul espace public traversé depuis le domicile jusqu’au lieu de travail. L’implantation de commerces et de services non-marchand facilite déjà la vie de millions de franciliens. [ + ]
Pour de nombreux citadins, la gare est le seul espace public traversé depuis le domicile jusqu’au lieu de travail. L’implantation de commerces et de services non-marchand facilite déjà la vie de millions de franciliens. Cette offre de services doit être développée car la gare peut également accueillir des activités de nature très diverse.
La gare n’est pas un bâtiment clos, replié sur lui-même et autosuffisant. Il importe de la concevoir comme un espace ouvert sur la ville et sur ses activités, combinant des services d’information et de formation continue, d’assistance juridique, de garde d’enfants, de rencontres, de loisirs.
Cette haute qualité de service doit faire de la gare du Grand Paris un espace d’inclusion démocratique en donnant à tous les usagers des moyens concrets pour améliorer leur vie.
À ce titre, la gare doit favoriser le développement des compétences du voyageur. Par compétence, on entend ici les connaissances pratiques et les savoirs implicites que tout voyageur est susceptible de mobiliser pour mener ses activités dans la gare ou pour effectuer son trajet. Il s’agit donc de mettre le voyageur dans les conditions d’une expérience active et non pas subie de la gare. Cela peut se faire notamment en sollicitant et en aiguisant ses sens, sans le priver de sa liberté d’interaction avec les espaces et avec les autres.
Les paliers sont des espaces généreux, en double hauteur afin de participer à la lisibilité de l’espace vertical du puits. En effet la verticalité est visible, tout en évitant un effet vertigineux qui rend l’espace inconfortable et contribue à la perte de repère. [ + ]
Les paliers sont des espaces généreux, en double hauteur afin de participer à la lisibilité de l’espace vertical du puits. En effet la verticalité est visible, tout en évitant un effet vertigineux qui rend l’espace inconfortable et contribue à la perte de repère.
La verticalité mise en scène se fait donc de palier à palier.
Chaque palier est également une déclinaison de l’espace de l’amorce, car il permet à nouveau de s’orienter, de repérer les trois sortes de circulations.
Il est par ailleurs surtout dédié à un mouvement vertical fluide, et ne doit donc pas entraver la continuité des parcours : la possibilité de changement de direction ou de mode de circulation n’y est que mineur, et l’espace est surtout destiné à la continuité des cheminements.
Depuis chaque palier, le palier suivant est aperçu. Les espaces privilégient des doubles hauteurs qui rendent les parcours et les circulations visibles.
Les trois modes de circulations sont bien indiqués et hiérarchisés. La montée et la descente sont montrées sans ambiguïté, afin de ne pas créer de zones de turbulences dans les cheminements des voyageurs.
Une attention particulière est portée à la continuité de chacun des trois modes de circulations et à leur séparation les uns des autres, afin que les cheminements ne se confondent pas.
Sur les paliers, des zones ponctuelles de repos et d’orientations sont intégrées. La lumière y est suffisante sans être aveuglante.