



La notion de parcours intuitif définit le chemin le plus simple et le plus rapide entre la ville, les connexions intermodales et le train ; d’établir ainsi une continuité évidente de la ville aux trains et inversement. Afin de le rendre le plus fluide possible, il s’agit de matérialiser le parcours par des continuités sensorielles, qui guident le voyageur dans son cheminement à travers la gare. [ + ]
La notion de parcours intuitif définit le chemin le plus simple et le plus rapide entre la ville, les connexions intermodales et le train ; d’établir ainsi une continuité évidente de la ville aux trains et inversement.
Afin de le rendre le plus fluide possible, il s’agit de matérialiser le parcours par des continuités sensorielles, qui guident le voyageur dans son cheminement à travers la gare.
L’utilisation de l’espace doit être évidente, en évoquant intuitivement son usage et les directions du parcours.
Les qualités spatiales et l’équilibre des sens sollicités contribuent à la fluidité du parcours et permettent une orientation intuitive dans l’espace.
Les principes d’accessibilité universelle sont ainsi mis en exergues afin de rendre le parcours le plus fluide possible. Cette continuité répond à la notion indispensable de chaîne du déplacement dans le cadre de l’accessibilité universelle.
Ainsi, à travers le chemin tactile et grâce au fil d’Ariane, la continuité du cheminement accessible est traitée de manière à éviter toute rupture de parcours.
Plusieurs éléments aident la mise en place de ce cheminement :
– La continuité de la ville aux trains, qui conduit le voyageur grâce au contact de ses pas sur des textures de sol différenciées.
– L’ordonnancement appropriable des espaces, obtenu par un travail multi-sensoriel.
– La mise en place de repères par des différenciations de l’espace pour faciliter l’orientation.
Dans les gares du Grand Paris, les sens, dans leur diversité, participent activement à la sollicitation du voyageur dans son parcours.

Dans l’émergence, le contraste entre l’intérieur et l’extérieur est réduit : le sol est continu entre le parvis et l’accueil, la lumière naturelle est la plus intense possible, et l’éclairage artificiel tente au maximum de reproduire cette lumière naturelle. Le hall d’accueil est construit à une mesure humaine tout en privilégiant des hauteurs généreuses, afin d’éviter le sentiment d’enfermement lié à l’engouffrement. [ + ]
Dans l’émergence, le contraste entre l’intérieur et l’extérieur est réduit : le sol est continu entre le parvis et l’accueil, la lumière naturelle est la plus intense possible, et l’éclairage artificiel tente au maximum de reproduire cette lumière naturelle.
Le hall d’accueil est construit à une mesure humaine tout en privilégiant des hauteurs généreuses, afin d’éviter le sentiment d’enfermement lié à l’engouffrement.
Les parcours vers les différentes directions (ville, réseau, correspondance, inter-modalité) sont aménagés de façon lisible et fluide, sans pour autant être sur-indiqués : l’homogénéité de l’espace doit être respectée, tout en trouvant un équilibre avec les statuts directionnels des parcours dirigés.
Un maximum d’ouverture et de vues cadrées sur la ville sont privilégiées.
Ces cadrages sont également disposés de manière à guider intelligemment le voyageur vers la sortie.
Dans le cas d’une correspondance effectuée par un couloir, celui-ci fait apparaitre progressivement le réseau de Grand Paris, par une intensification de l’identité le long du cheminement de l’usager.
Dans la rotule, on passe d’un guidage unidirectionnel à plusieurs directions. La rotule est le dernier palier du puits. [ + ]
Dans la rotule, on passe d’un guidage unidirectionnel à plusieurs directions. La rotule est le dernier palier du puits. C’est un plateau de distribution vers les différents quais. Ceux-ci y sont annoncés et visibles.
Les espaces sont ouverts et aérés. La profondeur y est oubliée, par un travail particulier sur les lumières et les hauteurs.
La lumière et l’éclairage mettent en valeur les parcours et les directions.
L’habillage des quais hauts et bas par une double peau contribue à la perception de ces espaces comme un seul et même volume.
Cette double peau, dont le design est commun à toutes les gares du Grand Paris, est composée d’éléments modulaires standardisés. Elle se déploie sur les parois des quais et de la rotule, ainsi qu’au plafond, pour marquer le volume continu.
Sur le quai haut, les informations sont évidentes. Comme dans l’ensemble de la gare, la signalétique y est présente, non pas comme un surlignage mais comme un complément de ce qu’annoncent les espaces.
La boîte à outils définit les éléments identitaires de la gare du Grand Paris à intégrer au sein du parvis des gares et à combiner entre eux. Si l’architecture, à travers le concept d’insistance est porteuse d’un objectif d’ambiance sobre dans un bâtiment public contextuel et donc unique, le design des produits de la boite à outils est en revanche identique dans toutes les gares, et porte ainsi l’identité du réseau du Grand Paris. [ + ]
La boîte à outils définit les éléments identitaires de la gare du Grand Paris à intégrer au sein du parvis des gares et à combiner entre eux.
Si l’architecture, à travers le concept d’insistance est porteuse d’un objectif d’ambiance sobre dans un bâtiment public contextuel et donc unique, le design des produits de la boite à outils est en revanche identique dans toutes les gares, et porte ainsi l’identité du réseau du Grand Paris.
Leur combinaison constitue une des clés de l’identification du réseau du Grand Paris Express, visible depuis la ville. Ils sont à organiser selon les situations.
La boîte à outils est composée de :
– Arbre du Grand Paris et son support
– Panneau signal
– Pavés lumineux
– Auvent
– Supports à vélos
– Fontaine d’eau potable

