



La gare est une plate-forme intermodale. Elle permet d’articuler le réseau ferré de transport en commun à d’autres modes de transport (marche à pied, vélo, bus, voiture) et d’assurer ainsi un meilleur maillage des territoires. [ + ]
La gare est une plate-forme intermodale. Elle permet d’articuler le réseau ferré de transport en commun à d’autres modes de transport (marche à pied, vélo, bus, voiture) et d’assurer ainsi un meilleur maillage des territoires. L’intermodalité* de la gare est d’abord une réponse fonctionnelle au problème du trafic et de la pollution de l’automobile. Mais l’intermodalité a aussi des qualités esthétiques et sensibles qu’il importe de mettre en avant.
En effet, elle est liée au plaisir de circuler en variant les vitesses. Les modes de transport mettent non seulement le paysage urbain en mouvement, mais ils le font toujours diversement. Un même territoire est perçu différemment depuis le métro aérien, en bus, en vélo ou à pieds. En ce sens, l’intermodalité aiguise le sens visuel et renouvelle la perception de notre environnement quotidien.
La gare doit ainsi être pensée comme un moment de ce parcours intermodal. C’est un lieu où l’on circule à des rythmes différents en fonction des espaces d’accueil ou d’accès aux trains, et en fonction des différents moments de la journée. Elle est aussi un lieu où l’on regarde les autres aller et venir.
Les différents usages de la gare impliquent une perception statique ou dynamique. Ils mettent toujours en scène un sens de la mobilité qui doit améliorer la qualité du voyage.



La notion de parcours intuitif définit le chemin le plus simple et le plus rapide entre la ville, les connexions intermodales et le train ; d’établir ainsi une continuité évidente de la ville aux trains et inversement. Afin de le rendre le plus fluide possible, il s’agit de matérialiser le parcours par des continuités sensorielles, qui guident le voyageur dans son cheminement à travers la gare. [ + ]
La notion de parcours intuitif définit le chemin le plus simple et le plus rapide entre la ville, les connexions intermodales et le train ; d’établir ainsi une continuité évidente de la ville aux trains et inversement.
Afin de le rendre le plus fluide possible, il s’agit de matérialiser le parcours par des continuités sensorielles, qui guident le voyageur dans son cheminement à travers la gare.
L’utilisation de l’espace doit être évidente, en évoquant intuitivement son usage et les directions du parcours.
Les qualités spatiales et l’équilibre des sens sollicités contribuent à la fluidité du parcours et permettent une orientation intuitive dans l’espace.
Les principes d’accessibilité universelle sont ainsi mis en exergues afin de rendre le parcours le plus fluide possible. Cette continuité répond à la notion indispensable de chaîne du déplacement dans le cadre de l’accessibilité universelle.
Ainsi, à travers le chemin tactile et grâce au fil d’Ariane, la continuité du cheminement accessible est traitée de manière à éviter toute rupture de parcours.
Plusieurs éléments aident la mise en place de ce cheminement :
– La continuité de la ville aux trains, qui conduit le voyageur grâce au contact de ses pas sur des textures de sol différenciées.
– L’ordonnancement appropriable des espaces, obtenu par un travail multi-sensoriel.
– La mise en place de repères par des différenciations de l’espace pour faciliter l’orientation.
Dans les gares du Grand Paris, les sens, dans leur diversité, participent activement à la sollicitation du voyageur dans son parcours.
LA GARE DU GRAND PARIS La charte d’architecture garantit une image harmonieuse du réseau de transport en commun du Grand Paris. Chaque gare possède son identité propre, en fonction de son territoire, dont elle exprime à la fois l’histoire et le devenir. [ + ]
LA GARE DU GRAND PARIS
La charte d’architecture garantit une image harmonieuse du réseau de transport en commun du Grand Paris. Chaque gare possède son identité propre, en fonction de son territoire, dont elle exprime à la fois l’histoire et le devenir. Cependant, toutes les gares doivent manifester une cohérence commune car elles appartiennent à un même réseau qui leur confère une identité collective.
L’identité des gares se décline à la fois à l’échelle métropolitaine et à l’échelle locale : faire partie du réseau et renforcer sa lisibilité tout en travaillant sa spécificité territoriale.
L’ensemble des gares se présente comme une « collection » de repères* urbains intégrés à leur contexte.
L’identité du réseau passe par des éléments constants présents dans chaque gare : les éléments de design, les produits et les éléments de signalétique. Mais elle est aussi inédite quant à la qualité et à l’attention portée aux usages, aux ambiances spécifiques à un équipement public de transport ainsi qu’à l’expérience des voyageurs.
C’est parce que l’expérience sensorielle permet de reconnaître de mémoriser un lieu, qu’il est essentiel de maîtriser de maîtriser les sens et l’ambiance lors de la conception.
LE CONCEPT DE GARE SENSUELLE Afin de garantir une qualité architecturale, une cohérence et une identité commune à l’ensemble des gares du réseau, la société du Grand Paris a mis en place un vocabulaire et une grammaire commune à toutes les gares, le concept de gare sensuelle : un lieu, qui place l’humain au centre de ses préoccupations, met la technique à distance et éveille chacun des cinq sens tout au long du parcours. Le fil conducteur est l’expérience des voyageurs. [ + ]
LE CONCEPT DE GARE SENSUELLE
Afin de garantir une qualité architecturale, une cohérence et une identité commune à l’ensemble des gares du réseau, la société du Grand Paris a mis en place un vocabulaire et une grammaire commune à toutes les gares, le concept de gare sensuelle : un lieu, qui place l’humain au centre de ses préoccupations, met la technique à distance et éveille chacun des cinq sens tout au long du parcours.
Le fil conducteur est l’expérience des voyageurs.