





Il s’agit de faire de la gare un lieu connecté, ouvert sur la ville et le territoire métropolitain. Dans les représentations sociales que nous avons, le métro constitue une coupure dans la vie urbaine, une mise entre parenthèse liée à l’expérience de l’enfouissement sous terre. [ + ]
Il s’agit de faire de la gare un lieu connecté, ouvert sur la ville et le territoire métropolitain. Dans les représentations sociales que nous avons, le métro constitue une coupure dans la vie urbaine, une mise entre parenthèse liée à l’expérience de l’enfouissement sous terre. Pour remédier à ce sentiment de coupure, les gares doivent développer la qualité émotionnelle des espaces ainsi que les sensations positives de confort et de bien-être associées à l’expérience des transports. Mais elles doivent surtout trouver le moyen de faire entrer la ville. La présence de la ville au sein des différents espaces de la gare peut être révélée à partir de divers dispositifs sensibles. Citons-en ici quelques-uns à titre d’exemple : créer des puits de lumière afin de faire entrer la lumière naturelle dans la gare, ménager des vues extérieurs, rendre audibles certains bruits urbains, restituer les variations climatiques et les rythmes diurnes et nocturnes, créer des continuités sensorielles depuis l’émergence jusqu’au quai afin de ne pas segmenter le parcours, travailler le caractère sensible des parcours afin de ne pas les réduire à de simples flux, etc. Tous ces exemples rappellent que dans la gare, la ville peut être mise à portée des sens et se signaler à travers des lumières, des sons, des odeurs et des matières. Tout un monde urbain qui, en retour, accroit la finesse et la richesse de nos sensations, et apporte le bien-être résultant d’une perception vivante.
[ - ]Depuis le quai haut, l’accès aux quais est particulièrement mis en valeur : ceux-ci sont non seulement visibles mais toutes les informations liées au réseau y sont immédiatement perçues et comprises. La descente sur les quais est donc mise en scène depuis le haut des escaliers, fixes et mécaniques. [ + ]
Depuis le quai haut, l’accès aux quais est particulièrement mis en valeur : ceux-ci sont non seulement visibles mais toutes les informations liées au réseau y sont immédiatement perçues et comprises.
La descente sur les quais est donc mise en scène depuis le haut des escaliers, fixes et mécaniques. Ils forment avec les ascenseurs des noyaux de circulation.
On y voit et entend la présence des trains, afin de contribuer à une transition douce vers le voyage. Tous les éléments de circulation contribuent à diriger les voyageurs vers les quais.
Les éléments essentiels d’une ambiance dits « immatériels » constituent les fondamentaux de l’expérience sensible dans les espaces : le son, la lumière, le climat, le mouvement constituent la « matière » de l’ambiance. A cela s’ajoute des éléments matériels, liés au cadre bâti. [ + ]
Les éléments essentiels d’une ambiance dits « immatériels » constituent les fondamentaux de l’expérience sensible dans les espaces : le son, la lumière, le climat, le mouvement constituent la « matière » de l’ambiance. A cela s’ajoute des éléments matériels, liés au cadre bâti. Ce sont ces éléments « immatériels » et « matériels » qui créent l’ambiance telle qu’elle est perçue par le voyageur, et qui contribue à l’intensité, l’attractivité et l’appropriation de la gare.
Du point de vue architectural et urbain, on entend le terme d’ambiance comme champ d’interaction entre des facteurs physiques (propagation, signaux), sensibles (perception et action) et sociaux (lien social, échange).
Concevoir les ambiances ne signifie pour autant une surabondance de messages hors contexte : une esthétique de la spectacularisation pourrait menacer l’ambiance, en produisant une mise à distance et des effets tels que le voyageur n’est plus acteur du lieu mais subit l’exécution d’un spectacle qui risque de lasser.
Cette ambiance repose d’une part sur la qualité intrinsèque des espaces (matériaux, luminosité, etc.). Elle repose d’autre part sur la perception de ces espaces, et de leurs usages, par les voyageurs.

