

Le volume quai est le point d’arrivée du parcours dans la gare : le voyageur s’y arrête avant d’emprunter le train. Il transite depuis les quais, immobiles, au train, dans lequel il sera transporté. [ + ]
Le volume quai est le point d’arrivée du parcours dans la gare : le voyageur s’y arrête avant d’emprunter le train.
Il transite depuis les quais, immobiles, au train, dans lequel il sera transporté.
Les quais constituent un seuil, notamment par le passage à travers les façades de quai.
Dans cette zone, les sorties sont visibles, évidentes. Le flux concentré des voyageurs est conduit sans encombre vers le parcours menant à la remontée dans le puits.
Dans ce lieu, le voyageur en attente accède à des informations sur le réseau, le climat, la ville qu’il traverse.
Les quais marquent la transition entre le réseau et la station. C’est là que débute la gare, et que l’identité générale du réseau doit être la plus intense.
Le volume quai est donc l’espace de la gare qui porte le plus l’identité du réseau Grand Paris express. Les chartes sont plus prescriptives dans ce lieu contraint, afin d’homogénéiser tous les quais de toutes les gares.
LE CONCEPT DE GARE SENSUELLE Afin de garantir une qualité architecturale, une cohérence et une identité commune à l’ensemble des gares du réseau, la société du Grand Paris a mis en place un vocabulaire et une grammaire commune à toutes les gares, le concept de gare sensuelle : un lieu, qui place l’humain au centre de ses préoccupations, met la technique à distance et éveille chacun des cinq sens tout au long du parcours. Le fil conducteur est l’expérience des voyageurs. [ + ]
LE CONCEPT DE GARE SENSUELLE
Afin de garantir une qualité architecturale, une cohérence et une identité commune à l’ensemble des gares du réseau, la société du Grand Paris a mis en place un vocabulaire et une grammaire commune à toutes les gares, le concept de gare sensuelle : un lieu, qui place l’humain au centre de ses préoccupations, met la technique à distance et éveille chacun des cinq sens tout au long du parcours.
Le fil conducteur est l’expérience des voyageurs.
L’émergence a une double fonction de signal et de connecteur. Elle est la partie visible de la gare et s’affirme en tant que telle, comme un repère urbain et comme un point de connexion dans le réseau du Grand Paris Express. [ + ]
L’émergence a une double fonction de signal et de connecteur.
Elle est la partie visible de la gare et s’affirme en tant que telle, comme un repère urbain et comme un point de connexion dans le réseau du Grand Paris Express.
Si la gare résonne dans la ville, elle le fait par l’intermédiaire de l’émergence, qui se lit comme la projection à la surface de l’identité des quais et du voyage.
Ce caractère est également renforcé par l’intermodalité de la gare. Celle-ci est en effet reliée à d’autres moyens de transports, par lesquels les passagers rejoignent la station.
Les piétons, les voitures, les motos, les vélos, les vélos en libre-service, les taxis, les bus sont autant de connexions à rendre facilement praticables, repérables et accessibles à tous.
La présence d’un parvis, dont la surface est déterminée en s’adaptant aux possibilités des sites, permettra de mettre en valeur la gare par une distanciation maîtrisée et une respiration dans le tissu urbain.
Dans le sens de sortie de la gare, la mise en œuvre de ce parvis donne également l’occasion aux architectes de maîtriser la mise en scène du cheminement vers la ville, ainsi que vers les interconnexions.
L’émergence est le point de convergence du parvis. Elle doit incarner et manifester cette centralité de façon évidente. Elle ne peut se limiter au simple panneau de signalisation ni à une porte dans une façade.
Elle doit être conçue comme une articulation qui ouvre sur le territoire urbain et crée un continuum entre le dehors et le dedans de la gare.
Dans la zone d’approche, un lien se crée entre les différents moyens de transport et l’émergence à travers des parcours sur le parvis, qui sont hiérarchisés de façon claire et compréhensible par tous, y compris par toute personne handicapée, qu’il s’agisse d’un handicap physique, cognitif ou sensoriel.
En usage quotidien, la zone d’approche est également un lieu de rendez-vous, où on peut attendre quelqu’un, un bus, manger un sandwich.



Chaque gare est un projet singulier qui reflète l’identité des territoires desservis et s’adapte aux particularités de chaque site. Il s’agit d’ancrer la gare dans son territoire et de faire correspondre et dialoguer l’univers du dessous – celui du voyage dans les trains – avec le monde du dessus – celui de la ville et de ses activités. [ + ]
Chaque gare est un projet singulier qui reflète l’identité des territoires desservis et s’adapte aux particularités de chaque site. Il s’agit d’ancrer la gare dans son territoire et de faire correspondre et dialoguer l’univers du dessous – celui du voyage dans les trains – avec le monde du dessus – celui de la ville et de ses activités.
Depuis la ville, le parvis met en valeur la gare par une distanciation maîtrisée et une respiration dans le tissu urbain. Le parvis annonce la gare et organise les liaisons avec l’ensemble des mobilités urbaines: tramway, bus, vélos, etc. Si le traitement de l’espace public est spécifique à chaque environnement urbain, certains éléments sont partagés par l’ensemble des gares pour signifier la présence du métro dans la ville.
Il s’agit de mettre en valeur les qualités publiques de cet espace, en proposant un parvis pensé et ordonnancé comme un espace urbain fort.
L’émergence est la porte d’entrée du réseau, mais elle est aussi garante de la contextualisation de la gare. Sa forme varie pour dialoguer avec les contextes urbains et affirmer sa fonction d’équipement public.
La gare est un bâtiment qui porte l’identité du réseau par sa posture urbaine et les signes qui y prennent place : recul et hauteur du bâtiment, nom de la gare, panneaux d’information, etc.
