La gare est une plate-forme intermodale. Elle permet d’articuler le réseau ferré de transport en commun à d’autres modes de transport (marche à pied, vélo, bus, voiture) et d’assurer ainsi un meilleur maillage des territoires. [ + ]
La gare est une plate-forme intermodale. Elle permet d’articuler le réseau ferré de transport en commun à d’autres modes de transport (marche à pied, vélo, bus, voiture) et d’assurer ainsi un meilleur maillage des territoires. L’intermodalité* de la gare est d’abord une réponse fonctionnelle au problème du trafic et de la pollution de l’automobile. Mais l’intermodalité a aussi des qualités esthétiques et sensibles qu’il importe de mettre en avant.
En effet, elle est liée au plaisir de circuler en variant les vitesses. Les modes de transport mettent non seulement le paysage urbain en mouvement, mais ils le font toujours diversement. Un même territoire est perçu différemment depuis le métro aérien, en bus, en vélo ou à pieds. En ce sens, l’intermodalité aiguise le sens visuel et renouvelle la perception de notre environnement quotidien.
La gare doit ainsi être pensée comme un moment de ce parcours intermodal. C’est un lieu où l’on circule à des rythmes différents en fonction des espaces d’accueil ou d’accès aux trains, et en fonction des différents moments de la journée. Elle est aussi un lieu où l’on regarde les autres aller et venir.
Les différents usages de la gare impliquent une perception statique ou dynamique. Ils mettent toujours en scène un sens de la mobilité qui doit améliorer la qualité du voyage.